AGENCE D'ARCHITECTE - Franck LIGNER



L’école, au travers des stages, des voyages d’étude, ou des travaux réalisés, m’a permis de de porter une réflexion, d’expérimenter et de cultiver une vision personnelle sur l’architecture. Les dernières années d’école m’ont amené à porter un regard plus précis sur le patrimoine, et sur les relations entre l’architecture du passé et l’architecture contemporaine. Les deux expériences décrites ci-dessous servent à montrer comment je suis passé d’une affinité, d’une curiosité pour le patrimoine à une envie d’aller plus loin, d’expérimenter en vue de mieux en cerner les problématiques qui y sont liées.

En 2011, lors de mon Master, je décide de partir étudier en Italie grâce au programme ERASMUS afin de suivre un atelier sur le patrimoine. Cette notion est beaucoup plus présente là-bas, et leur manière de procéder est nettement plus poussée. En effet, j’ai suivi un atelier sur la restauration d’un édifice religieux où j’ai pu appréhender les différentes étapes du processus de restauration. Déjà, cette discipline montre de manière évidente leur besoin de sensibiliser les futurs architectes à leur patrimoine et à sa signification. De plus, il est intéressant de voir que les italiens poussent au maximum la phase d’étude, en essayant de comprendre le bâtiment sous tous ces aspects - historique d’abord, puis des matériaux, puis par une analyse des différents dégâts, de leur nature et de leurs modes de restauration - avant de décider in-fine du type de projet réalisable (restauration ou réhabilitation). La phase esquisse/projet représente donc la dernière étape et la plus courte phase du processus global de réflexion.



J’ai décidé de clore mon Master d’architecture par le choix d’un projet patrimonial comme Projet de Fin d’Etude. Je trouvais que c’était le moyen de mettre à profit mes réflexions antérieures et de voir ce que concrètement je pouvais réaliser. Pour ce faire, je suis parti sur l’extension et la réhabilitation d’une tour médiévale du XIème siècle.
Loin de l’échelle domestique qu’est la maison paysanne, ce qui m’intéressait dans ce projet c’était surtout de retrouver une certaine historicité. Au travers de ce projet, j’ai essayé de retrouver des éléments qui parlent de l’histoire de cette tour, de son rapport fort au paysage proche et lointain, tout en conservant une architecture résolument moderne.
Ce projet est exemplaire puisqu’il représente pour moi un premier pas vers une formalisation de ma pensée sur l’architecture.



La notion patrimoniale me semble fondamentale, non pas pour cristalliser le paysage urbain actuel, mais plutôt pour s’en servir au service du projet. Le patrimoine est partout, autant dans les grands édifices, comme les églises, que dans les maisons (villas royannaises).
Il est donc de notre devoir d’architecte de porter un regard sur ce patrimoine tout en répondant aux problématiques des usagers.
Septembre 2019 - création de l'agence rue des bains





Stan

C’est grâce à mon père, artisan peintre en bâtiment, que la notion de bâtiment et de construction m’est apparu très tôt dans ma jeunesse. C’est donc tout naturellement que j’ai décidé d’entreprendre des études dans ce domaine. Ayant une attention toute particulière pour l’intérieur et le design d’espace, j’ai intégré en 2020 l’École de Design de Nouvelle-Aquitaine. Après avoir suivi un Bachelor en trois années, j’ai obtenu le diplôme d’architecte d’intérieur et de designer d’espace en 2023. Cette même année, j’ai intégré l’agence Franck Ligner à Royan qui m’a permis d’allier des notions de techniques du bâtiment complémentaires à ma profession d’architecte d’intérieur et d’ainsi poursuivre mon apprentissage grâce à des projets concrets.





Source

« Si l’on veut connaître un homme, il faut chercher celui vers lequel sa vie est secrètement tournée, celui à qui, de préférence à tout autre, il parle, même quand apparemment il s’adresse à nous. »
Christian Bobin

Plus qu’une simple description de ma personnalité, cette suite de diapositives reflète les différents médiums et personnalités qui m’ont permis de me construire une vision sur l’architecture et son rapport à l’homme.

JORGE OTEIZA : L’espace par le vide

Jorge Oteiza est un sculpteur basque qui se décrit comme un « biologiste de l’espace ». Tout au long de sa carrière, ses expérimentations se portent sur la dialectique entre la matière et le vide, parvenant progressivement à la création de l’espace par le vide.

EDUARDO CHILLIDA : L’équilibre du plein et du vide

On retrouve dans les sculptures d’Eduardo Chillida la recherche d’un dialogue et d’une harmonie entre pleins et vides et une élégance des formes et des volumes. Il s’associera à un architecte pour le dessin de la Plaza de los Fueros, lieu de la ville ou le vide et mis en relief par le plein.

ARCHITECTURE VERNACULAIRE : L’architecture sans architecte

« J’ai toujours pensé que la matérialisation de l’architecture n’a pas lieu au moment où elle se dessine, mais au moment où elle se construit. Sinon, elle n’a pas de sens. L’architecture vernaculaire, née sur place, façonnée par les contraintes, est par définition plus contextuelle. Sa force, en même temps que sa fragilité, vient du fait qu’elle se situe dans la permanence et non dans l’évènement. »
Patrick Bouchain


CHRISTIAN BOBIN : Le Très-Bas

« Très peu de vraies paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n’ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. »

PETER ZUMTHOR : La perception par le corps de l’espace architectural

« Penser d’abord le bâtiment comme une masse d’ombre et placer ensuite les éclairages comme par un processus d’évidement. »

« Pour moi, le plus grand compliment, est quand tout s’explique par l’usage. »

« J’ai besoin d'un contact étroit avec le client, quel qu'il soit, et un engagement du client à faire un projet ensemble. »

RENZO PIANO : La désobéissance de l’architecte

« L’architecture puise ce qui lui est utile dans l’histoire de l’art et le transforme en quelque chose de nouveau : c’est ce que font tous les artistes. L’architecture se nourrit de tout. C’est pourquoi j’ai choisi de mêler les disciplines comme un peintre le fait avec les couleurs de sa palette. Je ne cherche pas ce qui diffère entre les arts et les sciences, je cherche les similitudes, je ne cherche pas les dissonances mais les assonances. »

TADAO ANDO : La lumière, l’espace et la nature

« La lumière met en scène la beauté ; le vent et la pluie colorent la vie par leur action sur le corps humain. Ainsi, l’architecture est le médium qui rend l’homme capable de sentir la présence de la nature. »
« Dans mes travaux, je considère toujours la lumière comme un facteur important dans la mise en scène de l’espace. »